Marché de QUOI ?

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Ainsi Chêne-Bourg (GE), vient de céder à son tour à la mode iconoclaste de rebaptiser son marché de Noël en « marché de fin d’année ». Soi-disant parce que le chiffre d’affaires souffre du mot « Noël »… Le chiffre d’affaires, vraiment ? Ne serait-ce pas plutôt la susceptibilité des anti-crèches, anti-sapins, anti-tout-ce-qui-ressemble-à-du-religieux-dans-l’espace-public ?

Chêne-Bourg est à un jet de pierre de la France, notre grand voisin qui a, il faut le reconnaître, une avance certaine en termes de censure laïcarde. Même si c’est dans un grand magasin suisse – dont il vaut mieux taire le nom – qu’on a remplacé le nom « boules de Noël » par « bijoux de sapin » . Authentique !

Ce n’est pas la première fois que le laïcisme tend à devenir ce qu’il entendait critiquer : une religion qui gomme, interdit et censure tout ce qui ne lui revient pas.

Invitons donc celles et ceux qui souhaitent se couper de tout ce qui est chrétien dans leur vie à ne plus vivre en l’an 2024, numérotation honteuse du calendrier chrétien qui prend sa source à la naissance de Jésus. Que ces personnes reviennent donc au calendrier laïc révolutionnaire. Au moment où cet article paraît, nous serions en Frimaire de l’an 233, selon le calendrier de la Révolution Française. Mais allons donc jusqu’au bout : ce calendrier, rappelons-le, avait aboli les dimanches – jours de repos hélas chrétiens – en instituant trois semaines de dix jours de travail de suite et trois jours de repos par mois. Ça vous dit ? Continuons en invitant nos amis laïcards à supprimer la plupart de nos jours de congés – qui sont malheureusement liés à des fêtes chrétiennes – et bien sûr à éradiquer les hôpitaux et leurs infirmières que nous devons historiquement aux religieuses dans la plupart de nos pays.

Pour ma part, j’ai décidé de boycotter purement et simplement les marchés qui ont tellement peur de Jésus qu’ils ont gommé jusqu’au mot « Noël » de leur identité. Et si tous les Chrétiens se décidaient à faire de même, on reviendrait rapidement au mot « Noël », question de chiffre d’affaires bien entendu !

Vincent Lafargue

Publié dans le journal « Echo Magazine » n°49-2024

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